QARABAĞ HƏQİQƏTLƏRİ

Ülfət İbrahim Brijit Makrona erməni işğalçılığı haqqında məktub yazıb

Azərbaycan Dillər Universitetinin Fransız dilinin fonetikası və qrammatikası kafedrasının müdiri, professor Ülfət İbrahim Fransa prezidenti Emmanuel Makronun həyat yoldaşı Brijit Makrona erməni işğalçılığı, Ermənistan tərəfindən dinc azərbaycanlılara qarşı törədilən terror aktları haqqında məktub ünvanlayıb. Həmin məktubu təqdim edirik. 

"Chère Madame MACRON,

Tous les matins depuis le 27 septembre les mères azerbaidjanaises avec les larmes aux yeux envoient leurs fils au front à la défense de la Patrie. Plus de 30 ans l’Arménie et les groupes séparatistes armés de Karabagh terrorisent les civiles de la région et continuent l’occupation de 20% des territoires de l’Azerbaïdjan, malgré les quatre résolutions adoptées du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant la libération inconditionnelle, complète et immédiate des territoires du pays.

Les forces des séparatistes avec le soutien de Nikol Pashinyan, premier ministre de l’Arménie lance des bombes sur les villes et des villages, zone de l’habitation pacifique autour de la région de Karabagh causés la mort des civiles parmi lesquels il y a des enfants, des femmes et des vieillards. Pour aujourd’hui le bilan tragique de ces actes du barbarisme des forces séparatistes est de plus de 30 civils tués.  Plus de 400 foyers sont détruits dans les régions avoisinés suite au lancement des missiles du territoire de l’Arménie et des zones occupées de la région de Karabagh. Les soldats séparatistes arméniens en poursuivant le but d’effrayer la population paisible et de semer la panique ciblent les hôpitaux, les collèges, les ambulances de service d’aide médicale urgente, les monuments historiques et culturelles de l’Azerbaïdjan. Une fois les dirigeants des groupes séparatistes ont abouti à leur objectif ayant commis le crime de guerre reconnu par les organisations internationales et certains pays du monde ayant massacré 613 civils azerbaidjanais de la ville de Khojaly.

Le 3 octobre 2020 le gouvernement arménien et des séparatistes du Haut-Karabagh ont ordonné à bombarder la deuxième grande ville de l’Azerbaïdjan Ganja avec les missiles à charges multiples, ville historique située à plus de 100 km loin de la zone des batailles militaires. Une personne a retrouvé sa mort, plus de trentaines ont été blessées. Le 11 octobre 2020 malgré le cessez-le-feu entré en vigueur depuis samedi dernier les forces arméniennes séparatistes ont bombardé le quartier résidentiel de Ganja. Ce bombardement nocturne a fait neuf morts civils.

Au lieu d’essayer de créer l’atmosphère de la paix, renforcer les efforts afin d’établir le dialogue pacifique entre les communautés azerbaidjanaise et arménienne de Karabagh, Anna Hakobyan, épouse du premier ministre arménien en uniforme militaire et avec un fusil à la main partage cyniquement ses photos menaçantes en faisant les déclarations belliqueuses sur l’occupation de nouveaux territoires.

Plus de 800 000 déplacés azerbaidjanais chassés par les forces militaires arméniennes attendent avec une grande impatience le jour quand ils pourront rentrer dans leurs foyers. L’Azerbaïdjan n’attaque personne, nous ne reconquérons ni notre ancienne province ni sa population arménienne malgré les mensonges écrits dans les medias français défendant seulement le point de vue et les intérêts de la diaspora arménienne et des journalistes, chercheurs, observateurs d’origine arménienne. Malheureusement la voix de la communauté azerbaidjanaise n’est jamais entendue par les journalistes français. Nous ne menons pas la guerre ou les opérations militaires sur le territoire d’un pays tiers. Nous défendons notre droit territorial et notre identité.

La France, une des représentantes du groupe de Minsk chargée à la résolution du conflit se tait en imitant le rôle du médiateur. Comme la France ne peut être imaginée sans Corse, Pays basque, Bretagne ou Alsace. Nous les Azerbaidjanais n’imaginons pas l’intégrité du pays sans Karabagh, berceau de  l’identité nationale et culturelle de notre Patrie. Pour Nous c’est la question de vie et de mort.

Chère Madame, ne vous taisez pas contre la violence des droits fondamentaux et des droits internationaux ! Ne vous taisez pas contre la mort des enfants et des gens innocents ! Agissez au nom de la vérité !

Je vous prie d’agréer, Madame MACRON, l'expression de ma haute considération".

Ulfet IBRAHIM

Professeur d’université