QARABAĞ HƏQİQƏTLƏRİ

Professor Çəmən Babaxanova Beynəlxalq Frankofoniya Təşkilatının direktoruna məktub yazıb

ADU-nun Frankofoniya Mərkəzinin rəhbəri, professor Çəmən Babaxanova Beynəlxalq Frankofoniya Təşkilatının direktoruna Qarabağ həqiqətləri, erməni təxribatları haqqında məktub ünvanlayıb. Həmin məktubu təqdim edirik.  

"Mesdames et Messieurs,

Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'à partir du 27 septembre, les forces armées arméniennes continuent de commettre de nouvelles provocations militaires sur le sol azerbaïdjanais.

Malheureusement, le président français soutient la politique agressive de l'Arménie, même si elle n'est pas soutenue par un allié politico-militaire comme la Russie. N'oublions pas que la France, en tant que coprésidente du groupe de Minsk de l'OSCE, doit répondre aux exigences particulières imposées aux médiateurs. Les principes directeurs de l'ONU et les exigences en matière de médiation sont énoncés dans les Directives des Nations Unies pour une médiation efficace du 25 juin 2012. Les grands principes de la médiation comprennent l'impartialité du médiateur, l'inclusion, la responsabilité nationale, le droit international et le cadre normatif, l'harmonisation, la coordination et la complémentarité des efforts de médiation, la conclusion d'accords de paix de qualité.

Il est regrettable que M. Macron ternisse la réputation politique de la France, patrie de la diplomatie, en apportant un soutien politique sans fondement à l'Arménie. L'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan est confirmée par les résolutions de l'ONU, dont la France est membre permanent. De plus, en tant que membre de la culture politique européenne, toutes les structures européennes ont exprimé leur soutien à l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. Ainsi, en soutenant l'Arménie, M. Macron pousse la France dans des politiques incohérentes et ne respecte pas les valeurs européennes. Le président Macron souhaite que la France ne s'immisce pas dans l'élection présidentielle biélorusse, mais appelle la Russie à s'immiscer dans nos opérations antiterroristes et de maintien de la paix en réponse à l'agression arménienne.

M. Macron essaie peut-être de récolter des dividendes politiques nationaux et étrangers. On sait que le soutien de la communauté arménienne vivant en France aux élections et ses intérêts personnels priment sur les principes de démocratie et d'égalité du pays. Cependant, Macron fait également des allégations non fondées contre l'Azerbaïdjan. Les services spéciaux français font partie des 10 agences de renseignement les plus puissantes au monde. Cependant, les accusations portées contre l’Azerbaïdjan ne sont pas fondées sur des renseignements, mais sur des informations erronées diffusées dans les médias. Bien que le président Ilham Aliyev ait demandé à plusieurs reprises des preuves à M. Macron, ce dernier n'a pas été en mesure d'étayer ses allégations. Il conviendra probablement que si l'Azerbaïdjan s'était rangé du côté des mercenaires étrangers, il n'aurait pas demandé ouvertement de preuves. C'est la fin de la rhétorique et le début de la logique.

L'armée azerbaïdjanaise mène des opérations de maintien de la paix contre l'Arménie et non contre les Arméniens vivant au Haut-Karabakh. Cependant, l'Arménie refuse de résoudre le conflit pacifiquement et tire des coups de fusées sur la péninsule d'Absheron, où se trouve l'ambassade de France. Plus de 30 civils ont été tués à la suite des bombardements arméniens et des tirs de fusée. À la suite d'attaques aux fusées contre Ganja, la deuxième plus grande ville d'Azerbaïdjan, Karina Grigoryan, une Arménienne de 1943 vivant paisiblement en Azerbaïdjan, a également été blessée. Il convient de noter que bien que ce soit l'Arménie qui ait tiré une fusée sur une Arménienne vivant pacifiquement en Azerbaïdjan, c'est la population azerbaïdjanaise qui l'a sauvée des décombres de la maison détruite et lui a fourni une assistance médicale. L’Azerbaïdjan a une attitude tolérante et multiculturelle à l’égard de tous les peuples, quelle que soit leur origine ethnique, qui reconnaissent notre intégrité territoriale et sont prêts à vivre selon nos lois.

Les frappes de missiles des dirigeants militaro-politiques de l'agresseur arménien sur la centrale hydroélectrique de Mingachevir située sur le territoire de l'Azerbaïdjan et devant un grand bassin hydrographique peuvent entraîner une crise environnementale majeure non seulement pour l'Azerbaïdjan mais aussi pour d'autres pays de la région.

Afin de mener une politique agressive conforme à la doctrine militaire de la «nouvelle guerre pour de nouveaux territoires» récemment annoncée par les dirigeants arméniens, un certain nombre de mercenaires d'autres pays ont été relocalisés dans les territoires occupés. Il convient de noter que les services spéciaux azerbaïdjanais en ont toutes les preuves. Ces preuves sont disponibles et peuvent être fournies à la demande de la partie française. En exprimant la position selon laquelle le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh sera résolu dans le cadre du droit international conformément aux principes de la souveraineté de l'Azerbaïdjan, de l'intégrité territoriale et de l'inviolabilité des frontières internationalement reconnues, l'Arménie doit être influencée par des méthodes et des moyens appropriés.

Les opérations militaires des forces armées azerbaïdjanaises ne visent pas la population civile et les infrastructures civiles. Les opérations sont menées conformément aux principes du droit international humanitaire et aux obligations découlant de la Convention de Genève.

Nous espérons que pour bien évaluer la situation, l'Etat français et son président, M. Macron, s'abstiendront tout d'abord de politiques biaisées et feront preuve d'une pleine objectivité en tant que véritable démocratie.

En vous exprimant mon profond respect je vous invite à prendre une position juste sur cette question.

 

      Cordialement,

      Tchemen Babakhanova         

      Professeur de l'ULA

      Responsable du Centre de la Francophonie