Главный специалист Центра французского языка и культуры Азербайджанского университета языков и преподаватель кафедры регионоведения Гюнай Мамедова направило письмо ученому из Французского университета Монпелье Мари-Турнер об армянском терроризме и реалиях Карабаха.

"Chère Marie Tournaire,

Je m’adresse à vous au nom du personnel et des étudiants francophones de notre Université en tant que coordinatrice en chef du Centre de Langue et Culture Française de l'Université des Langues d’Azerbaïdjan et en tant que professeure qui enseigne l’étude de civilisation, d’histoire et de politique française.   

Lors de visite dans notre université deux ans avant, vous aussi, vous avez témoigné que l’objectif de mon travail est de promouvoir la langue et la culture françaises dans notre université. Nous organisons les différents événements culturels sur la France. Pendant mes activités d’enseignant et de sociales,  je parle de la France comme un pays tolérant et impartial et je l'ai présentée à nos étudiants en tant que membre du Groupe de l'OSCE Minsk avec une position juste au sujet du conflit du Haut-Karabakh. Mais nous sommes très déçus du soutien injuste d’Emmanuel Macron, président de la France à l'Arménie et les accusations sans fondement contre l'Azerbaïdjan dans la lutte de libération de ses territoires occupés. Je tiens à souligner que M. Macron porte ces accusations conformément aux rumeurs et aux « fake-news » qui circulent dans la presse. Cependant, les services spéciaux français sont parmi les agences de renseignement les plus puissantes au monde. Bien que le président Ilham Aliyev ait demandé à plusieurs reprises à Macron des preuves sur ces accusations, le côté opposé n'a pas fourni un seul élément de preuve.

Probablement, vous n’êtes pas au courant que depuis presque 30 ans, 20% de territoires de notre pays sont occupés par l’Arménie.  En raison de cette occupation, les Azerbaïdjanais ont été expulsés de leurs territoires natals et leurs maisons ont été détruites. Au fil de ces années, l'armée arménienne a régulièrement commis des provocations militaires dans différentes directions de la frontière arméno-azerbaïdjanaise. L’armée arménienne a été la première qui a lancé des provocations militaires en juillet de cette année, le 27 septembre.  L’Arménie cible les habitations civiles et les gens civils de notre pays. À la suite de ces attaques, plus de 30 civils ont été tués et plus de 140 blessés. Afin de protéger ses personnes âgées, ses femmes et ses enfants, l'Azerbaïdjan a lancé des contre-attaques et a libéré une partie importante des territoires occupés par l’Arménie. Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'à la suite des opérations de contre-attaque de l’armée azerbaïdjanaise, pas un seul soldat azerbaïdjanais n'a touché le territoire arménien. Nous combattons sur notre territoire. Nos soldats avancent dans nos territoires occupés, luttant pour le retour de nos réfugiés dans leurs propres maisons. Je ne peux pas vous transmettre les joies des Azerbaïdjanais qui sont rentrés dans leur patrie, qui a été libérée de l’occupation de l’Arménie. Pour ça, vous pourrait venir et voir avec vos propres yeux. Nous n'avons pas l'intention d'expulser les Arméniens en rentrant nos réfugiés dans les territoires libérés. Comme notre président l'a répété à maintes reprises, tous les habitants du Karabakh d'origine arménienne qui respecte aux lois de l'Azerbaïdjan sont nos citoyens ! Nous pouvons vivre en paix avec les Arméniens. Mais pour cela, l'Arménie doit retirer ses forces d'occupation conformément aux résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies et reconnaître l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. Nous regrettons profondément que le président français et les médias français ne veuillent pas voir toutes ces réalités et les soutenir, croyant aux “fake news” du parti injuste. Nous appelons votre pays et vos politiciens d’être juste à ce problème et à défendre la vérité. Nous croyons que vous exprimez votre attitude avec honnêteté et justice sur ce problème".

Gunay Mammadova, coordinatrice en chef du Centre de langue et culture françaises de l'AUL,

Professeure de la chaire des Études régionales

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